Portrait de Florence, en PVT à Vancouver… dans 2 jours !

Florence, je l’ai rencontrée lors d’une soirée organisée par le site PVTistes.net à Paris, pour tous ceux qui envisagent de partir au Canada. Noyées dans un océan de futurs Montréalais, nous nous sommes retrouvées autour d’un mot : « Vancouver ! ». Voici son portrait.

Peux-tu te présenter en quelques mots ? 

Je m’appelle Florence, j’ai 28 ans, et je travaille sur Paris depuis 4 ans. A la base, je suis originaire de Marseille, même si ça ne s’entend pas ! 😉 Je suis venue à Paris pour faire mon stage puis j’ai été embauchée en tant que chef de projet commercial pour un site web.

 

Tu pars en PVT à Vancouver très bientôt, le 4 avril. Ca faisait longtemps que tu avais envie de faire un PVT ? Qu’est ce qui t’a poussée à te lancer ? 

J’ai sauté le pas de l’inscription en octobre 2016 et j’ai été sélectionnée en août 2017. Autant te dire que quand j’ai été tirée au sort, je n’y croyais plus ! J’ai été choisie parmi les derniers pour l’année 2016-2017, donc j’avais presque oublié cette option du PVT. 

Ce qui m’a donné envie de me lancer, c’est une amie qui a fait un PVT en Australie et en Nouvelle-Zélande avec son copain. Et puis j’ai toujours aimé voyager, mais je n’ai pas forcément eu l’opportunité de partir très loin. En plus, à ce moment là, ça n’allait pas vraiment dans ma petite vie perso et dans ma vie pro. Je me suis inscrite et je me suis dit “Laissons faire le hasard ! Si je suis tirée au sort, j’y vais!”.

 

Quand tu t’es inscrite pour le PVT, tu en as parlé à ton entourage ? Ou tu n’en as parlé qu’une fois tirée au sort ? Quelles ont été les réactions autour de toi ? 

Quand je me suis inscrite, j’en ai parlé à tout le monde, à mes amis, à ma famille. Dans mon cercle d’amis très proches, quasiment personne n’a fait de PVT. Tout le monde était un peu surpris, tout le monde s’est dit “Mais qu’est-ce qu’elle va faire, elle va lâcher son boulot?” etc. Mais ils me soutiennent à fond. J’en ai aussi parlé tout de suite à ma famille. Je pense que j’ai beaucoup de chance, je suis très soutenue. Bon c’est sûr qu’ils s’inquiètent, mais c’est de la bonne inquiétude aha. 😀

 

Où en-es tu dans ta carrière pro ?

J’ai été embauchée tout de suite après mon stage de fin d’études, donc je n’ai pas connu la période de chômage ou de recherche d’emploi. Dans mon travail, on était une petite équipe, j’ai touché à énormément de choses durant quatre ans. Jamais je n’aurai, je pense, une autre place comme celle-là.

Mais aujourd’hui, je ne sais plus trop ce que j’ai envie de faire. Je suis chef de projet commercial, ça me plait en soi, mais je ne m’épanouis pas dedans. Etre derrière un bureau, ça ne me plait plus. J’ai envie… je sais pas… de faire un truc avec mes mains, quitte à servir des cafés, je pense que ça me plairait. Etre plus au contact des gens. Je travaillais sur un ordinateur toute la journée, et ça, ça ne me convient plus. Peut-être que ça me fera changer d’avis, que je reviendrai dans ma branche plus tard. Mais j’ai envie de prendre du courage, de prendre confiance en moi… J’ai envie de voir autre chose, de me dire “En fait t’as plein de portes devant toi, t’es pas obligée de rester dans ta branche, derrière un ordinateur”.

 

Tu n’avais pas peur du “trou dans le CV” ?

Ca ne me fait pas du tout peur ! Je pense que maintenant, un PVT, ça se valorise hyper facilement, ne serait-ce qu’avec des compétences. Tu as eu le courage de partir, tu t’es organisée, t’as eu de l’audace… Sans oublier les progrès en langue, puisque moi je pars aussi pour améliorer mon anglais. Je sais que je pourrai valoriser mon expérience quoi qu’il arrive, même si je n’ai travaillé que dans des fermes ou dans des ranchs.

 

Au-delà du fait que ce soit un tirage au sort, qu’est-ce qui t’a poussée à choisir le Canada ?

Le Canada, je connais depuis que je suis petite parce que mes parents avaient des amis là-bas. On y a fait un voyage quand j’avais 8 ans, ça m’a beaucoup marquée. Ces personnes étaient trop gentilles, j’ai gardé contact avec elles alors que ça date d’il y a 20 ans. J’ai un souvenir tellement merveilleux du Québec. Je suis aussi retournée à Montréal il y 5 ans, quand mon ex-copain était en échange là-bas. Je suis allée à Toronto et à Québec… et ça m’a trop plu ! J’ai l’impression que la culture, là-bas, c’est un peu “Tout est possible”. Si tu as un peu de culot, si tu as envie, on va te donner ta chance. C’est ça que j’aime bien. Et puis bien évidemment, les paysages. Un petit bol d’air et de nature, je ne dis pas non !

 

Comment est-ce que tu envisages ton PVT ?

Je l’envisage comme une porte d’entrée vers “Qu’est ce que je vais vraiment faire ?”, “Comment je me vois d’ici quelques années?”… C’est pour me redonner confiance, pour m’aérer le cerveau. Remettre à zéro mon cerveau. J’ai l’impression que ma mémoire est pleine, un peu comme un disque dur aha. J’ai envie de prendre du temps pour moi. Dans un premier temps, je ne pars que 3 mois, en sac à dos*, en mêlant volontariats et voyages. J’espère que ça débloquera des choses.

*Florence part d’abord pour 3 mois, revient en France au cours de l’été (eh oui, c’est la saison des mariages !), et envisage de repartir en septembre.

 

Il y a une citation ou un morceau de musique qui t’inspire pour cette nouvelle aventure ?

On m’a dit récemment “Là où il y a une volonté, il y a un chemin ”. Et j’ai trouvé ça très beau. Effectivement, j’ai envie, donc je vais trouver un truc, c’est sûr ! Il ne faut pas avoir peur… Bon je dis ça, mais je ne suis pas rassurée ahaha. Mais je pense que c’est une bonne peur. Quand je vais revenir, je serai tellement contente de l’avoir fait, je serai fière de moi, et ça, ça vaut beaucoup.

 

On peut te suivre quelque part sur les Internet ?

Oui, j’ai un compte Instagram, c’est : @florence_prls 

Merci beaucoup à Florence d’avoir pris le temps de répondre à mes questions… et bon voyage ! 🙂