Ma première semaine de PVT à Vancouver

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Ca y est, demain, cela fera une semaine pile que je suis arrivée au Canada. Une semaine… Ca paraît court… Et en même temps, j’ai l’impression que cela fait bien longtemps que j’ai pris l’avion ! C’est un peu ça aussi la magie du voyage, de la découverte permanente : il y a une petite distorsion de notre perception du temps.

Plutôt que de faire un résumé jour par jour comme j’ai pu le faire dans le dernier article, je vais partager cette première semaine par thématique. Oui je me sens obligée d’annoncer le plan, éducation à la française oblige.

Les rencontres

Comme je l’ai dit précédemment, j’ai eu la chance d’être avec des filles très sympas à mon arrivée, ce qui a fait que je ne me suis jamais sentie « seule ». Même si durant la journée nous explorions chacune de notre côté, nous savions que nous allions nous retrouver pour des moments conviviaux chaque jour. Et je suis d’autant plus consciente de la chance que j’ai eue puisque cette nuit, j’ai mal dormi car les nouvelles personnes étaient un peu bruyantes :/ (pas du genre fêtardes invétérées, mais à se lever plusieurs fois en pleine nuit et à faire pas mal de boucan en remuant leurs affaires dès 7 h du matin sans trop de ménagement…).

J’ai également pu rencontrer d’autres personnes en dehors de l’auberge. Jeudi soir, j’ai participé à une rencontre organisée par Lily, qui fait partie du blog « Les Exploratrices«  (une communauté pour les voyageuses). J’ai donc fait la connaissance de plusieurs jeunes femmes : certaines étaient déjà installées depuis plusieurs mois, d’autres étaient fraîchement arrivées. C’était intéressant de voir où en étaient les unes et les autres, quels étaient les points « frustrants » pour chacune, et de profiter des conseils avisés de celles qui avaient déjà fait leurs armes ici. Si certaines avaient déjà coché toutes les cases (job, colocation) assez rapidement, d’autres avaient eu quelques galères. La recherche d’appartement, surtout si on ne souhaite pas de colocation, ne semble pas toujours tâche facile. En effet, il semble qu’il y ait beaucoup d’arnaques… Dès que l’on écrit suite à une annonce, le propriétaire est soi disant en voyage à l’étranger ou en mission, et il demande donc un paiement à l’avance… Bref, l’arnaque classique, mais pénible quand on cherche à s’installer et qu’on y fait face à répétition.

J’ai aussi eu la chance de rencontrer une connaissance indirecte qui habite à Vancouver depuis maintenant de nombreuses années, Philippe. Cela a été l’occasion pour moi de découvrir une « vraie » maison canadienne (qu’est ce qu’elles sont belles !), un superbe quartier, et de me sentir très bien accueillie, avec solidarité.

Les démarches

Pour ce qui est des démarches « obligatoires », les choses ont bien avancé je dois dire. J’ai finalement pu ouvrir un compte en banque (notamment grâce à la personne dont je viens de parler, qui m’a gracieusement autorisée à donner son adresse). Bon en revanche, le système de cartes bancaires au Canada est assez incompréhensible… Je ne vais pas rentrer dans les détails, mais pour résumer, « Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué » ?

La solidarité frenchie m’a aussi bien aidée pour le téléphone. Durant la soirée de jeudi, on m’a conseillé d’aller voir chez un opérateur où travaille un PVTiste français. C’est sûr qu’avoir un contact qui peut vous expliquer en détails les conditions du contrat de téléphone, et vous aider au niveau des offres, ça ne se refuse pas. Dès le lendemain je me suis donc attelée à la tâche. J’ai pu souscrire à une offre tout à fait correcte (les prix sont vraiment élevés ici pour la téléphonie mobile), et en plus discuter avec un PVTiste tout à fait sympathique.

Les découvertes

J’ai continué mon exploration de la ville. Un petit tour à North Vancouver, quartier plutôt résidentiel, en compagnie d’un japonais que j’avais rencontré lors de mon année à Tokyo. L’occasion de prendre le bateau-navette et de profiter d’une belle vue sur la ville. Le jeudi, je suis partie faire une balade dans la nature le long de la Capilano River avec Anna. C’était vraiment la carte postale du Canada qu’on a dans notre imaginaire collectif. Des arbres immenses, probablement vieux de plusieurs centaines d’années. Une belle rivière translucide. Et pour couronner le tout, un pêcheur qui a baragouiné quelques mots de français pour m’expliquer la meilleure saison pour attraper des saumons. C’était très agréable, et nous n’avons pas fini nez-à-nez avec un ours aha. Autre highlight : la visite du campus de l’université « UBC »… Ca m’a vraiment soufflée. Je savais que les campus nord-américains étaient grands et modernes, mais UBC a dépassé mes attentes, avec ses paysages magnifiques et tout cette verdure… Bref, j’ai eu une furieuse envie d’y postuler héhéhé.

Et la suite ?

Ce dimanche, je pars pour l’île de Vancouver, à Victoria. J’y resterai 2 nuits, puis je prendrai un bus pour Ucluelet, au nord de l’île, pour aller dans une ferme pendant deux semaines. A part ça, je n’avais rien prévu jusqu’à il y a peu. Mais suite à un message que j’ai vu sur Facebook, il semblerait qu’un petit road trip dans les montagnes Rocheuses soit en train de se dessiner courant juillet… J’en dirai plus le moment venu, mais cela me réjouit !

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One Reply to “Ma première semaine de PVT à Vancouver”

  1. Très heureuse de pouvoir suivre tes aventures Elise ! Le petit clin d’oeil dans l’intro m’a bien fait sourire 🙂

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