Traverser le Canada d’Ouest en Est en train, pendant 4 jours, alors qu’on peut prendre l’avion et arriver en quelques heures… quelle drôle d’idée ? Oui, sans doute, c’est bien pour ça que j’ai décidé de le faire. De Vancouver à Toronto, en passant par Jasper, Edmonton, et autres, récit d’un voyage en train, loin du train-train quotidien.
Pourquoi le train ?
A vrai dire, je ne me rappelle pas exactement quand l’idée du voyage en train a commencé à germer dans ma tête. J’avais croisé deux personnes qui avaient tenté l’expérience au début de mon PVT, et l’idée était sans doute restée lovée dans un coin de ma mémoire. Et puis, j’avais envie d’essayer quelque chose d’original, de nouveau, mais aussi de faire un long voyage qui me ferait réaliser à quel point le pays est vaste (pour rappel, le Canada est le second pays le plus vaste au monde, derrière la Russie). Avec pas moins de 4 nuits et 3 jours, je me suis dit que ce voyage en train inviterait à la rêverie, à la méditation, à la lecture, et aux rencontres. Je ne savais pas grand chose, si ce n’est que ça allait être long, et sans doute intéressant. En plus, le trajet en train serait sans doute moins polluant que son équivalent en avion…
Entre détails pratiques et récit, voici mon voyage en train à travers le Canada.
Pour commencer, quelques détails pratiques
J’ai payé mon billet 420 $ (soit 280 € au moment où je convertis), en classe « éco évasion » (comprenez, la classe économique la moins chère). Cela signifie que l’offre est basique : pas de couchette, pas de douche, pas de repas inclus. Il y a bien entendu des classes plus confortables, mais le tarif évolue en conséquence, et coûte plus du double du prix que j’ai payé. Certaines classes sont même assez luxueuses avec des cabines privées et tous les repas au restaurant « panoramique ». Mais bon, en bonne PVTiste, je ne pouvais clairement pas me permettre ça. 😉
Pour ce qui est de la franchise bagage, vous pouvez trouver les détails en cliquant ici. En gros, ils ne sont pas très restrictifs, il y a largement de quoi faire. J’ai personnellement enregistré mon gros sac à dos et gardé avec moi mon petit sac de tous les jours et ma petite valise cabine. (Ces franchises bagages sont valables pour la classe économique, elles évoluent en fonction des tarifs).
Les préparatifs : manger et dormir à bord
Vu que je n’avais pas de couchette, et histoire de rendre le trajet un peu plus confortable, j’ai pris mon sac de couchage avec moi dans le train. J’ai aussi investi dans un petit coussin gonflable qui me resservira sans doute à l’avenir (jusqu’à présent je me débrouillais très bien avec des habits roulés en boule, mais bon, petite folie). J’ai bien fait en sorte de ne pas oublier mes fidèles boules quies en cire (mes proches savent à quel point elles me sont précieuses haha) et mon masque de nuit 😊 Parce que bon, si je pouvais arriver un peu à dormir sur les 4 jours, ce n’était pas plus mal. Pour ceux qui envisageraient de faire ce trajet, si vous avez un masque de nuit, prenez-le (ou bien un petit foulard ou quelque chose pour vous couvrir les yeux). En effet, la nuit, les lumières restent assez vives et ce n’est pas évident de fermer l’œil sans (je trouve).
Au niveau des repas, j’avais décidé de ne pas dépenser d’argent dans le train. Il est tout à fait possible d’acheter de la nourriture à bord (le menu est consultable ici. Attention cependant car ces plats cuisinés ne sont dispos que durant la période estivale. Sinon, ce sont plutôt des « snacks », comme détaillé ici 😊). Personnellement, j’ai donc décidé de prévoir assez de nourriture pour tout le trajet. Des sachets de thé pour le petit dej, des sachets d’oatmeal, des fruits secs, des nouilles instantanées, du pain, quelques crudités, œufs durs, barres de céréales, etc.
Pour pouvoir manger tout ça, un tupperware, et une petite mason jar (histoire de pouvoir préparer mon oatmeal et mes nouilles instantanées dedans 😊 ). Et bien sûr, ma bouteille Thermos pour garder mon café bien chaud pendant la matinée. Le café était donc ma seule et unique dépense à bord.😊 (D’ailleurs, si vous lisez ceci et que vous n’avez pas encore de gobelet réutilisable ou de bouteille thermos, investissez ! J’ai acheté la mienne d’occasion pour même pas 1 € 50, et je suis très heureuse de ne pas gaspiller des ressources inutiles pour un simple café. 😉 )
Après ces quelques détails pratiques, passons à d’autres considérations…
Le retard, ou du rapport au temps dans le train
J’avais lu et entendu à plusieurs reprises que ce train, le Canadien, était souvent (très) en retard. Le site de VIARail Canada met d’ailleurs bien en garde à propos des retards dès que l’on cherche à effectuer une réservation :
En effet, les rails sont partagés avec les trains de marchandises, qui ont la priorité sur les trains de voyageurs. Notre train doit donc marquer l’arrêt à d’innombrables reprises, en se mettant sur une petite voie sur le côté, afin de laisser passer les trains remplis de conteneurs. Il y a une seule et unique voie, donc même si les trains de marchandises arrivent dans l’autre sens, nous devons les laisser passer. Voilà pour la petite explication 😉
Juste avant le départ, j’avais rencontré un couple de français qui eux n’avaient eu aucun souci de retard, et étaient même arrivés avec 5 heures d’avance ! Intéressant. La veille de mon départ, je reçois un mail m’indiquant qu’au lieu de 15 h, le train partira à 23 h. Ah tiens, je ne pense pas arriver avec 5 heures d’avance dans mon cas haha ! Bon, ce n’est pas bien grave, je m’étais préparée psychologiquement à arriver avec deux jours de retard. Cela fait partie du jeu. J’apprendrai d’ailleurs que le train qui a fait le trajet juste avant le mien, entre Toronto et Vancouver, a eu pas moins de 30 heures de retard (!!), en raison d’incendie quelque part sur le trajet.
Je ris en pensant à ce train transposé en France. Je pense que ça ne fonctionnerait pas, il y aurait une révolution haha ! Déjà, tout le monde commencerait à soupirer dès que l’arrêt se fait un peu long, surtout quand il n’y a pas d’explication sur le pourquoi du comment.
Bref. Je trouve ça chouette d’apprendre (ou de réapprendre) à prendre le train, dans une société qui nous pousse souvent au contraire : « gagnez du temps », « fast », « rentabilisez vos heures », « ne perdez pas de temps », « mangez sur le pouce »… Eh bien là, on prend son temps. Ca me va bien. J’apprécie les arrêts impromptus. Je regarde dehors, je savoure le temps. Je n’ai pas souvent du réseau. Ca me va très bien comme ça. Pas de Wi-Fi à bord. Pas de recherche d’information compulsive lorsque quelque chose nous passe par la tête. S’il vous plait VIA Rail Canada, si vous lisez ces lignes (on ne sait jamais haha), ne changez pas ça ! Ca fait du bien. Ca pousse les gens à se parler. A se reconnecter.
Mais passons -donc au récit du voyage en train en tant que tel.
La vie à bord du train : à la découverte de notre maison roulante
Arrivée à la gare Pacific Central de Vancouver. Nous sommes accueillis par le discours enthousiaste d’un membre de l’équipe de bord : We are all in this together, we’re like family now, etc. J’aime bien l’énergie et l’atmosphère insufflées.
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Je monte à bord du train. Un peu « old school » comme on dit, mais là-encore, au final, cela fait partie du charme de ce voyage quelque part. Je m’installe dans la cabine économie. Les sièges ne sont pas assignés, j’essaye donc de choisir une place sympathique, proche d’une fenêtre, sans personne à côté de moi pour pouvoir dormir, et loin des toilettes (point important ! :p). Il y a pas mal de place pour les jambes. Bon je suis loin d’être un double-mètre, mais du haut de mon 1 mètre 63 je n’ai pas eu de souci. Il y a bien plus de place qu’en classe éco d’un avion. Il y a des prises à chaque siège. Moi qui m’attendais à devoir aller charger mes appareils dans les parties communes, je suis agréablement surprise.
Les voyageurs sont d’horizons divers : France, Japon, Inde, Congo, Canada, Angleterre,… Un point commun : ne pas être pressé, et ne pas être du genre à râler dès que le train s’arrête, car ça arrive très très souvent 😊 Je me dis que je vais essayer de parler à la fille japonaise qui est quelques rangs devant moi durant ce voyage, ça me fait toujours plaisir de pratiquer cette langue que j’aime tant. J’entends aussi un couple de français, retraités. Je suis intriguée, j’ai envie de savoir ce que tous ces gens font ici. 🙂
Je découvre la voiture bar. Il y a une petite zone pour commander à boire ou à manger. La nourriture semble en fait plutôt bonne, car, à ma grande surprise, il y a un cuisinier qui peut préparer des plats même pour la classe éco, dans une petite cuisine attenante ! Les gens semblent plutôt satisfaits de leurs repas à bord : pancakes « fluffy » pour le petit déj, poisson ou viande pour le lunch, etc.
Au-dessus de la voiture bar, ce que j’appellerais la partie « bulle ». Les côtés et le toit sont intégralement faits de vitres. C’est donc la partie « panoramique » du train, lorsqu’on souhaite s’immerger un peu plus dans le paysage. C’est aussi un endroit de socialisation, où les sourires et les discussions commencent. Ce voyage en train est aussi une affaire de rencontres. Les gens parlent facilement. Des individus qui ne se seraient jamais rencontrés dans un autre contexte. L’absence de Wi-Fi et de réseau téléphonique aide, j’en suis sûre.
Même si l’on pourrait s’attendre à ce que la voiture « bulle » soit prisée, je n’ai jamais eu de soucis pour y trouver une place. Les gens y passent un peu de temps, puis retournent à leur siège. Je prends généralement mes repas dans la voiture bulle.
Je découvrirai deux jours plus tard qu’il y a même un autre espace commun, une sorte de salle à manger dont j’ignorais l’existence !
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La lune est pleine, ou presque. C’est une chance de la voir comme cela, en train. Elle nous couve du regard et illumine les paysages alentours.
La première nuit est un peu difficile. Malgré mes deux sièges pour m’allonger, je n’ai pas vraiment réussi à trouver une position potable… Je me réveille donc vers 5h45 du matin, assez fatiguée. Le paysage est déjà bien loin de l’urbanité de Vancouver. Je me dis que c’est l’occasion d’aller dans le wagon panoramique pour profiter des paysages et des premières lueurs du jour. Bien m’en a pris. Je discute avec une jeune hollandaise, un couple d’américains. Puis, tiens, le coupe de retraités français que j’avais vu dans mon wagon arrive à son tour. J’engage la conversation. Il fallait que je tombe sur un ancien prof d’histoire-géo ! (Mes proches comprendront :p). Nous parlons, d’abord du Canada, puis très rapidement, des dérives du système capitaliste… Ah ces français, toujours prêts à débattre à la moindre occasion 😉 J’aime ces conversations impromptues avec des inconnus. Le courant passe bien.
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Je passe la journée entre mon siège, où je lis, écoute des podcasts, regarde le paysage, et la voiture panoramique. J’entends de la musique venir de la voiture-bulle. Je m’y rends. Une jeune Québécoise a sorti son violon et joue un peu de tout. Des chansons aux sonorités irlandaises. Puis la Vallée de Dana. Je souris. La seconde nuit arrive, la pleine lune est là. Les pins typiques de la Colombie-Britannique se reflètent parfaitement dans l’eau calme. Ca me rappelle le lien à la nature que j’ai ressenti si fortement depuis que je suis dans cette région.
Les Rocheuses (ou « Rockies ») commencent à se dessiner devant nos yeux. Je suis contente de les revoir. On nous annonce que l’apparition du fameux Mont Robson est imminente. Le voilà. Waouh, il est imposant, comme dans mes souvenirs. Sommets gris, lacs bleus dans lesquelles les montagnes et les arbres se reflètent, les Rocheuses sont toujours fidèles à leur réputation… Je vous laisse admirer cela en photos :
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Arrivée à Jasper. Nous y effectuons un arrêt de 45 minutes. J’en profite pour dire au revoir au couple de français qui s’arrête ici. Je marche un peu dans Jasper. Les souvenirs du road-trip de l’été précédent sont là. J’arpente les rues, en regardant le ciel qui hésite entre pluie et soleil. Je repasse devant le bar où nous avons regardé la demi-finale de la coupe du monde de foot. J’aperçois le train Rocky Mountaineer, train panoramique qui parcourt, entre autres, les Rocheuses.
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Il est l’heure de remonter à bord. La nuit tombe progressivement. La lune illumine toujours les reliefs :
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Le lendemain, je me réveille de bonne heure lorsque nous atteignons Edmonton (vers 5 h du matin si ma mémoire est bonne). Je me rendors. Je pars à nouveau prendre mon petit-déjeuner dans la voiture-bulle. Je discute avec un jeune conducteur de grue originaire de Terreneuve. Je parle ensuite pendant plus d’une heure avec un monsieur réfugié politique du Congo. Ce genre de rencontres qui te rappellent pourquoi tu voyages.
C’est drôle car finalement, je crois que j’ai vraiment réalisé que je faisais un voyage en train après Edmonton. Durant la partie entre Vancouver et Jasper, c’est vraiment particulier, car le paysage est tout à fait inhabituel pour un voyage en train. Alors on est à l’affût, on prend des photos, on ne veut pas louper les coins les plus iconiques. Mais après, le paysage se « normalise » (avec tout le respect que je dois à la jolie végétation qui continue de s’étendre 😉). Ce qui, au final, n’est pas forcément une mauvaise chose. Je me sens plus bercée par le train, je suis moins dans l’attente, je profite du « voyage en train » en tant que tel. Ah tiens, une biche, au moment où j’écris ces lignes.
Nous arrivons à Saskatoon. Nous descendons sur le quai, histoire de prendre un peu l’air frais et de se dégourdir les jambes. Le temps est maussade. Durant la journée, les discussions vont bon train : un Québécois qui vient de passer 6 mois en Asie, un anglais de Manchester qui visite sa famille au Canada, une jeune mexicaine… Il y a quelques familles aussi à bord du train, même en classe éco. Je m’amuse de voir tous les gens endormis dans des positions improbables le soir (ou la journée en fait, les siestes impromptues étant un bon moyen de rattraper le sommeil un peu difficile des nuits)
Le Saskatchewan, terre agricole, me rappelle un peu plus les terres paysannes françaises (à une échelle toute autre, bien entendu). Et à la différence, aussi, qu’il y a plus de bosquets d’arbres entre les champs que dans mon Alsace natale.
Je me rends compte que j’aime beaucoup la végétation de Colombie-Britannique qui me dépayse peut-être plus que le reste. Je n’ai pas vu grand-chose (rien en fait!) du Manitoba car j’ai dormi pendant la traversée de cette province. Pas d’escale pour visiter Winnipeg marquée par notre train, car il faisait moche et surtout il était 3 h 30 du matin haha.
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Les jours se mélangent un peu dans ma tête. Je perds la notion du temps, de la nuit et du jour. Je passe un peu plus de temps à ma place, à lire. Je retourne dans la voiture-bulle. Un groupe de joyeux pêcheurs américains est là. Ils descendent à une « station » au milieu de nulle part. Ce n’est même pas une station en tant que telle, le train s’arrête en fait devant une volée d’escaliers en bois qui s’enfonce dans la forêt. 🙂
Le lendemain sera déjà le dernier jour à bord du train. Le temps passe vite et doucement à la fois. Je ressens un peu d’appréhension à l’idée de me retrouver à nouveau dans une grande ville.
Le dernier jour, je parle enfin avec la jeune japonaise, Marina. On passe presque deux heures ensemble. Elle aussi est en PVT, et a travaillé dans un café. Nous avons pas mal de points communs, on s’entend bien. On se promet de se revoir durant notre séjour à Toronto.
Je repense à la diversité des paysages qui ont défilé devant mes yeux : les forêts luxuriantes de Colombie-Britannique (que j’aime tant), les collines semi-arides le long de la Thompson River à proximité de Kamloops, puis la magie des imposantes Rocheuses, entre sommets gris déterminés à l’assaut du ciel et lacs bleus sur lesquels le train semble glisser (façon Chihiro, pour les initiés 😉). Passée Edmonton, les étendues vertes et plates à perte de vue du Saskatchewan. Puis, à nouveau, les lacs et la forêt une fois arrivés en Ontario.
Une leçon tirée de ce voyage : le Canada, c’est grand (haha, je sais, « breaking news »). On se rend vraiment compte de l’immensité des étendues de forêts, de prairies… Ca semble sans fin. Souvent, pendant des dizaines et des dizaines de kilomètres on ne voit pas ou peu de signe d’habitation humaine. On sent que le lieu appartient encore aux animaux et à Mère Nature, enfin tout du moins, on l’espère. La notion de « grands espaces » reprend son sens ici.
*Mon trajet à travers le Canada est ponctué par l’arrivée d’un mail de FutureMe de la part d’Anna, un an après que nous nous soyons vues pour la dernière fois. Cela me fait sourire. La beauté de la coïncidence. Anna était l’une des personnes qui m’avait parlé du voyage en train lorsque je venais d’arriver au Canada. 😊
L’idée que je n’ai pas envie que ce voyage s’arrête traverse mon esprit. C’est un beau mode de transport, on est dans notre bulle roulante. On rencontre du monde, on a des discussions, des repas, on regarde le film de la réalité qui défile devant nos yeux, on prend le temps de lire, d’écrire. Le charme des voyages en train. Je pense à l’Orient Express. Reprendre le temps de voyager. Suivre le cours d’une vie plus paisible. Loin de l’hyper-connexion. Plus proche des connections.
Le trajet est ponctué des sifflements du train. A chaque fois que l’on passe une route avec un passage à niveau (ou sans en fait), le train fait retentir ses poumons. « On est là, on arrive, poussez-vous ! »
Le début de la fin : les prémices de la ville
La fin approche, les maisons se font plus nombreuses, même si les arbres sont encore en majorité absolue. J’ai du mal à croire en regardant sur Google Maps que nous sommes si proches de la frénétique Toronto, sachant que la verdure embrasse toujours le train.
J’éprouve un peu d’appréhension à l’idée de retrouver la folie citadine, après cette bulle temporelle et spatiale qu’est ce voyage en train.
Au final, le train n’arrive qu’avec environ 3 heures de retard. Ce n’est pas mal, sachant que nous en avions 11 à Edmonton. Voilà, je descends du train et fais mes premiers pas sur la plateforme. Je me retourne. La CN Tower est là, toute proche. Ca y est, me voilà à Toronto.
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Pour conclure, un petit proverbe bété :
Il n’est pas nécessaire d’arriver le matin ; si tu arrives le soir, tu es arrivé.
Si vous envisagez de prendre le Canadien pour traverser le Canada et que vous avez la moindre question, n’hésitez pas à me contacter 😊
A noter : Comme vous avez pu le voir dans l’article, je n’ai pas fait d’escales dans les villes traversées, car j’avais envie de faire un long voyage et de rester en continu à bord du train. Mais il est tout à fait possible de marquer des arrêts sur le chemin et de reprendre le train quelques jours après.
Crédits icônes : Arun Thomas
Merci à Philippe pour les photos au départ de la gare de Vancouver 🙂